Pour vérifier si un professionnel fait partie du registre de l’ORIAS, il suffit de lui demander son numéro et de l’indiquer dans le champ « Nos intermédiaires Orias » sur la page d’accueil de l’organisme à l’adresse orias(.)fr. Vous pouvez voir en un clic si la société est enregistrée et toutes ses données.
Vous vous apprêtez à signer un crédit immobilier, une assurance ou un investissement sans vérifier si le professionnel est autorisé ? L’ORIAS, registre officiel depuis 2007, liste 69 970 intermédiaires réglementés en assurance, banque ou finance. Créé pour encadrer les courtiers en assurance, son périmètre inclut depuis 2013 les banques et les conseillers en investissements, avec des critères stricts : diplômes, casier judiciaire vierge, assurance RC Pro. Découvrez comment ce système protège vos finances, repérez un professionnel fiable via son numéro à 8 chiffres et évitez les arnaques grâce à des vérifications gratuites, sans perdre de temps dans des démarches complexes.
Comment vérifier si un professionnel est enregistré à l’ORIAS ?
Pour vérifier si un professionnel fait partie du registre de l’ORIAS, il suffit de lui demander son numéro et de l’indiquer dans le champ « Nos intermédiaires Orias » sur la page d’accueil de l’organisme à l’adresse orias(.)fr.
Vous pouvez voir en un clic si la société est enregistrée, ainsi que toutes ses données.
Toutes les sociétés qui offrent des services de Banque, Assurances et services financiers quelconques (conseils, gestion, etc.) doivent OBLIGATOIREMENT avoir un numéro Orias pour exercer.

Orias : qu’est-ce que c’est et pourquoi c’est essentiel la sécurité des investisseurs ?
Vous vous apprêtez à souscrire une assurance, un crédit immobilier ou à investir via un conseiller financier. Une question cruciale se pose : comment être certain que ce professionnel est habilité à exercer ?
L’ORIAS, pour Organisme pour le Registre Officiel des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance, est l’entité officielle créée en 2007 sous l’impulsion d’une directive européenne. Ce registre recense les professionnels autorisés à intervenir dans ces secteurs, garantissant leur compétence et conformité légale.
Depuis 2013 et 2014, il inclut aussi les intermédiaires bancaires, les conseillers en investissements et les acteurs du financement participatif. En 2024, près de 70 000 experts y sont référencés.

Le rôle fondamental de l’Orias : un pilier de confiance pour le marché
L’Orias n’est pas une simple formalité administrative : c’est l’entité centrale qui gère le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance. Créée en 2007 sous la tutelle de la Direction du Trésor, cette association à but non lucratif vérifie les compétences, l’honorabilité et les garanties des professionnels avant leur inscription obligatoire. Son existence rassure les consommateurs et encadre un secteur en constante évolution.
L’inscription à l’Orias n’est pas une option, mais une obligation légale pour exercer. C’est le premier gage de sérieux et de conformité d’un professionnel financier que vous devez vérifier.
Avec 69 970 intermédiaires inscrits au 31 décembre 2024, l’Orias garantit la transparence du secteur. Son registre public permet à tout consommateur de valider les qualifications d’un courtier, d’un conseiller en investissement ou d’un agent bancaire.
Ce système prévient les fraudes et assure que les professionnels répondent à des critères stricts : diplômes requis, assurance responsabilité civile minimale de 500 000 € par sinistre, et absence de condamnations pénales.
Depuis sa création limitée aux intermédiaires en assurance, l’Orias a élargi son périmètre : en 2013, il intègre les banques et les conseillers en investissements financiers (CIF), puis en 2014 les acteurs du financement participatif.
Cette évolution reflète son adaptation aux nouvelles pratiques financières, tout en maintenant un contrôle rigoureux. Aujourd’hui, chaque professionnel inscrit porte un numéro unique de 8 chiffres, visible sur ses documents officiels, permettant un suivi continu de sa conformité.

Quels sont les professionnels concernés par l’immatriculation Orias ?
L’ORIAS encadre une grande diversité de métiers liés à la finance, l’assurance et le crédit. Si vous y prêtez attention, ces professionnels partagent un point commun : ils doivent tous obtenir un « permis de travailler » via l’ORIAS avant d’exercer. Ce registre garantit un socle de compétences et de transparence pour protéger les consommateurs.
Les catégories d’intermédiaires obligatoirement inscrits à l’ORIAS couvrent plusieurs domaines clés. Voici les principaux acteurs concernés :
- Les intermédiaires en assurance (IAS) : Courtiers, agents généraux, mandataires d’assurance. Ils conseillent et vendent des contrats d’assurance.
- Les intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP) : Courtiers en crédit immobilier, en regroupement de crédits. Ils facilitent l’accès au financement.
- Les conseillers en investissements financiers (CIF) : Experts en placements financiers (actions, fonds…) et en gestion de patrimoine.
- Les agents liés de prestataires de services d’investissement (ALPSI) : Collaborent exclusivement avec une seule entreprise d’investissement.
- Les acteurs du financement participatif : Conseillers en investissements participatifs (CIP) et intermédiaires en financement participatif (IFP) pour les plateformes de crowdfunding.
Que vous cherchiez une assurance, un prêt ou un conseil en placements, l’ORIAS protège vos intérêts. Avant de signer, vérifiez toujours l’immatriculation du professionnel sur le site officiel. Ce réflexe simple garantit que vous travaillez avec un expert contrôlé et formé.
Quelles sont les conditions pour s’inscrire à l’ORIAS ?
Obtenir un numéro ORIAS n’est pas qu’une formalité administrative : c’est un processus rigoureux conçu pour garantir la compétence et la fiabilité des professionnels de la finance et de l’assurance.

Les 4 conditions à remplir pour s’inscrire à l’ORIAS
Pour exercer en toute légalité, un intermédiaire doit prouver sa capacité à protéger les intérêts des clients. Voici les 4 critères à remplir pour prétendre à l’inscription au registre ORIAS :
- Capacité professionnelle : Diplôme (minimum bac+3), expérience (2 à 4 ans selon le statut) ou formation IOBSP niveau 1 (150 heures).
- Honorabilité : Un bulletin n°2 du casier judiciaire vierge de condamnations liées à l’activité financière ou commerciale.
- RC Pro obligatoire : Couverture minimum de 500 000 € par sinistre et 2 millions annuels.
- Garantie financière : Obligatoire si l’intermédiaire manipule des fonds clients. Montant minimal : 115 000 €.
La réforme de 2022Depuis avril 2022, les courtiers en assurance et en opérations bancaires doivent franchir une étape supplémentaire : adhérer à une association professionnelle agréée par l’ACPR. Cette obligation concerne environ 60 000 professionnels. Ces associations vérifient l’honorabilité, la compétence, les assurances et organisent des contrôles aléatoires tous les 5 ans. Une évolution qui durcit les exigences, tout en offrant un cadre de bonnes pratiques. Sans cette affiliation, l’immatriculation à l’ORIAS devient impossible. Une garantie supplémentaire pour les consommateurs.
S’inscrire à l’Orias : démarches, coûts et délais
L’inscription à l’Orias s’effectue entièrement en ligne via orias.fr. Professionnels, individuels ou sociétés, doivent utiliser leur numéro SIREN pour accéder à l’espace dédié, évitant toute démarche physique. Le processus inclut la validation des compétences, de l’honorabilité et de l’assurance RC Pro.
| Aspect | Description | Points clés |
|---|---|---|
| Coûts d’immatriculation | Frais fixes pour l’inscription initiale ou le renouvellement annuel. | 25 euros par catégorie d’intermédiaire. Non remboursables, même en cas de refus. Montants fixés annuellement. |
| Délais de traitement | Délai réglementaire pour analyser les dossiers. | Maximum : 2 mois pour un dossier complet. En pratique : 15 à 30 jours si les pièces sont conformes. |
| Renouvellement annuel | L’inscription expire fin février de l’année suivante. | Période : 1er décembre au 28 février. Non-renouvellement = radiation automatique. |
Le renouvellement valide les conditions d’exercice : assurance RC Pro, honorabilité et compétence. Les documents requis incluent une attestation RC Pro (ex. 1 564 610 € par sinistre pour les courtiers en 2025), une garantie financière si nécessaire, un justificatif de capacité professionnelle (diplômes ou formations valides), et un Kbis récent. Le paiement des 25 € s’effectue en ligne.
Un dossier incomplet génère un email de rappel pour les pièces manquantes. Sans renouvellement avant fin février, l’activité est suspendue jusqu’à une nouvelle inscription. L’ORIAS conseille de préparer les documents dès décembre. En cas de difficulté, contactez le 09.69.32.59.73 (lundi-vendredi, 9h-17h) ou suivez votre demande via l’espace personnel.

Orias, ACPR, AMF : attention à ne pas tout confondre
Beaucoup pensent que l’Orias est le seul garant de la régulation financière en France. Ce raccourci est trompeur. Les rôles sont en réalité bien distincts : l’Orias n’est pas un gendarme, mais une porte d’entrée.
L’Orias vérifie les conditions d’accès à la profession : honorabilité, formation, assurance RC Pro (minimum 1,5 M€ par sinistre) et, parfois, garantie financière. Son travail s’arrête à l’immatriculation. C’est une garantie préalable, pas une surveillance permanente.
L’Orias est la porte d’entrée de la profession, garantissant que seuls les intermédiaires qualifiés peuvent exercer. L’ACPR et l’AMF sont les gendarmes qui surveillent leur comportement sur le terrain.
À l’inverse, l’ACPR et l’AMF contrôlent quotidiennement les pratiques. L’ACPR supervise les banques, assurances et opérations de paiement. L’AMF régule les marchés financiers. Elles peuvent sanctionner (amendes, interdictions) et traiter les réclamations clients.
- Rôle de l’ORIAS : Immatriculer les intermédiaires après vérification des conditions d’entrée (capacité, honorabilité, assurance).
- Rôle de l’ACPR/AMF : Contrôler l’activité des intermédiaires déjà en exercice, traiter les réclamations des clients et sanctionner les mauvaises pratiques.
Cette division des responsabilités renforce la sécurité financière : l’Orias filtre les entrées, l’ACPR et l’AMF surveillent les sorties. Un système en deux temps pour protéger à la fois les professionnels et le grand public.