Un prélèvement bancaire de 108 euros correspond généralement à une mensualité de taxe foncière par la DGFiP. Le montant réel dépend de la valeur locative de votre bien et des taux d’imposition de votre commune. Vérifiez toujours sur impots.gouv.fr pour confirmer le libellé bancaire (DGFiP) et la date (15e du mois), et agissez rapidement en cas de fraude ou d’erreur.
Un prélèvement bancaire de 108 euros sur votre compte vous inquiète ? Sachez que ce montant correspond très souvent à une mensualité de la taxe foncière prélevée par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), une procédure courante et légale pour les propriétaires. Le montant de 108 euros est une moyenne nationale, mais varie selon votre bien. Dans cet article, nous vous expliquons comment vérifier sa légitimité, identifier les signes d’arnaque et agir pour sécuriser vos finances.
Prélèvement bancaire 108 euros : la raison la plus probable derrière ce débit
Un prélèvement bancaire de 108 euros vous inquiète ? La plupart du temps, c’est une mensualité légale de la taxe foncière, prélevée par la DGFiP pour les propriétaires en paiement échelonné. Cette mensualisation est automatiquement renouvelée chaque année, sauf demande contraire.
Le débit mensuel s’effectue de janvier à octobre, correspondant à un dixième de la taxe de l’année précédente. Le montant varie selon la valeur de votre logement et les taux locaux. Consultez impots.gouv.fr pour vérifier votre échéancier.
Pourquoi ce montant de 108 euros ?
La valeur du prélèvement de 108 euros est en réalité une moyenne nationale.
Par exemple, une maison moyenne coûte environ 107 euros par mois, contre 85 euros pour un appartement. La localisation et les taux de votre commune influencent le montant exact. Ce montant est recalculé chaque année.
Vérifiez le libellé sur votre relevé bancaire ou connectez-vous à impots.gouv.fr. En cas de doute, contactez immédiatement votre banque pour bloquer le prélèvement et consultez votre espace fiscal en ligne.

Comment faire la différence entre un impôt légitime et une arnaque ?
Les signes qui ne trompent pas : comment identifier un prélèvement officiel
Plus de 13 millions de Français paient leurs impôts locaux par mensualisation. La moyenne nationale est de 108 €/mois, mais le montant varie énormément : il est basé sur la valeur locative du bien, allant par exemple de 80 € pour un appartement en province à 200 € pour une maison en région parisienne.
Les prélèvements s’étalent sur dix mois (janvier à octobre) et sont effectués autour du 15 de chaque mois. Ils représentent un dixième de l’impôt annuel, avec un ajustement final en octobre.
Vérifiez toujours votre relevé bancaire : le libellé doit être « DIRECTION GENERALE DES FINANCES PUBLIQUES » ou « DGFiP ». Un libellé vague ou une date aléatoire doit vous alerter, car cela pourrait indiquer une fraude. Le prélèvement est également suspect si vous n’avez pas validé votre mandat SEPA au préalable sur le site des impôts.
Aujourd’hui, les impôts locaux incluent la taxe foncière, l’IFI et la CFE. La taxe d’habitation ne concerne désormais plus que les résidences secondaires (depuis 2023).
Pour connaître votre échéancier exact, consultez impots.gouv.fr.
Tableau pour reconnaitre un prélèvement légitime vs. fraude
| Critère | Légitime | Suspect |
|---|---|---|
| Libellé | DGFiP ou DIRECTION GENERALE DES FINANCES PUBLIQUES | Libellé vague (ex: « Service de recouvrement »), fautes d’orthographe |
| Date | 15 du mois (janvier à octobre) | Date aléatoire, hors période habituelle |
| Montant | Correspond à l’échéancier sur impots.gouv.fr (50-300€ selon le bien) | Montant inconnu, supérieur à 200€ sans justification |
| Communication | Aucun SMS/email (paiement automatique) | SMS/email demandant de cliquer sur un lien ou de fournir des coordonnées bancaires |
| Mandat SEPA | Validé sur impots.gouv.fr | Non reconnu ou non autorisé |
Prélèvement suspect : comment réagir et que faire ?
Vous vous rendez compte que le prélèvement est anormal et qu’il s’agit probablement d’une fraude, voici que faire.

Le prélèvement est une fraude avérée : procédure d’urgence
Si vous constatez un prélèvement bancaire avec un libellé suspect (ex. « Service recouvrement » ou émetteur inconnu) :
- Contactez immédiatement votre banque.
- Demandez une révocation du mandat SEPA et le remboursement. (Vous êtes protégé par la loi jusqu’à 13 mois après la transaction).
- Signalez la fraude sur la plateforme Perceval.
Que faire en cas d’erreur avec la DGFiP ?
- Ne bloquez pas : risque pénalités et problème fiscal
- Contactez messagerie (choisissez ‘Réclamation’), joignez justificatifs
- Préparez avis d’imposition et relevés bancaires pour réclamation
DGFiP répond sous 4 semaines. Si non-réponse, courrier recommandé. Conservez échanges 5 ans. Cela évite surcoûts.
Le cas des prélèvements 108 euros de fin d’année
Pourquoi des prélèvements peuvent survenir en novembre et décembre
Les prélèvements de janvier à octobre sont basés sur l’impôt de l’année précédente. À l’automne, votre avis d’imposition indique le montant exact. Si supérieur aux 10 mensualités, la DGFiP procède à un ajustement avec 1-2 prélèvements en novembre ou décembre. Cette procédure est légale et courante. Consultez l’échéancier détaillé sur impots.gouv.fr pour vérifier chaque montant. En cas de doute, contactez directement les services fiscaux via votre espace personnel. Ce mécanisme assure un paiement précis et évite les erreurs de calcul.
Vente immobilière : comment stopper les prélèvements à temps ?
La vente d’un bien immobilier n’annule pas automatiquement le contrat de prélèvement. Sans action, les paiements continueront l’année suivante.
Sur impots.gouv.fr, rendez-vous dans « Gérer mes contrats », sélectionnez le bien concerné et cliquez sur « Résilier ».
Pour l’année en cours, agissez avant le 30 juin ; pour l’année suivante, avant le 15 décembre. Sinon, vous risquez de payer pour un bien que vous ne possédez plus.
Après une vente, le nouveau propriétaire est redevable de la taxe foncière. Il est donc essentiel de résilier le contrat rapidement pour éviter des prélèvements indus. Gérez régulièrement vos contrats pour une gestion optimale.
Après la vente d’un bien, l’administration fiscale ne devine pas votre changement de situation. C’est à vous de résilier le contrat de mensualisation pour éviter des prélèvements indus l’année suivante.